Entretenir le plaisir au travail

Les clés pour retrouver le plaisir au travail

Dernièrement un dirigeant me confiait de ne plus avoir de plaisir à travailler, à se lever le matin. Un autre m’a dit avoir l’impression que son salarié restait à la traîne, ou du moins travaillait sans goût …

Bien entendu, notre entrain ne dépend pas que de nous. Le contexte économique, la pression extérieure, les attendus des consommateurs, les aléas climatiques, sont d’autant d’éléments qui peuvent nous impacter et finalement nous perturber au quotidien.

Voici quelques leviers sur lesquels nous pouvons réfléchir pour conserver notre plaisir de travailler :

1. Mes valeurs incontournables

Garder à l’esprit vers quoi je veux aller ? Quels sens cela a pour moi ?

Effectivement, que l’on soit salarié ou dirigeant, il est plus facile d’aller au boulot quand on est aligné c’est-à-dire qu’il y a une cohérence entre mes valeurs, ce que je crois, ce dont je suis capable, ce que je fais, ce qui m’entoure en proximité.

Quand on est plusieurs, il est également nécessaire que chacun se retrouve dans un collectif qui soit lui-même aligné.

2. L’équilibre vie professionnelle, vie personnelle

C’est un incontournable aujourd’hui, et encore davantage pour les jeunes générations qui me disent souvent « on ne vit pas pour travailler ! ».  Concernant le travail et l’implication :  attention au changement de culture. En effet, travailler moins, pour travailler mieux ne doit pas être confondu avec un manque d’engagement.

Pour conserver du plaisir à travailler, il est plus que jamais essentiel pour chacun de définir des temps professionnels distincts des temps personnels.

3. La confiance et la reconnaissance pour lâcher prise !

Attention aux contrôles excessifs du travail des salariés ou même d’un associé, ou encore de l’ancienne génération sur la nouvelle. Ce qui compte c’est que le travail soit fait et que le résultat attendu soit au rendez-vous !

Il est facile de voir ce qui ne va pas. Car quand ça va, c’est normal et on n’en parle pas. Eh bien, non ! Reconnaître le travail quand il est fait est encourageant.  Bien entendu, les dysfonctionnements observés sont à relever. Passer par des actions réciproques pour résoudre est certainement une manière efficace d’avancer ensemble.

4. Petits investissements : grand effet !

Pensez aux petits investissements qui facilitent la vie de chacun au quotidien, afin de limiter la pénibilité. Quand on sait que la tâche sera facilitée, il est plus agréable de venir travailler.

5. Être à l’écoute et attentif aux autres : préserver du lien

Chacun d’entre nous a des jours « avec » et des jours « sans ». Nous pouvons être pris par un emploi du temps trop chargé ou par des imprévus, pour autant, il est important de rester attentif aux personnes avec qui on travaille :

• Comment vas-tu ?
• Comment puis-je t’aider ?

Dans certaines situations, chacun travaille dans son coin, dans son bureau, sur son site ; commence et finit sa journée quand il veut… Pour autant, il est essentiel de garder du lien, Passer, par exemple, voir son collègue en fin d’après-midi pour finir ensemble, c’est permettre à celui qui en a « bavé » toute la journée de terminer sur une note positive.

6. Fêter les réussites.

Partager régulièrement les résultats atteints, fêtez les victoires, chacun doit être fier d’être arrivé à l’objectif ou simplement d’avoir contribué à l’atteindre. Y compris quand on travaille seul !

7. Avoir un projet : si petit soit-il.

Savoir que l’on a de l’avenir peut être rassurant et redonner de l’envie. Surtout quand on a un petit coup de mou. Commencer déjà par se projeter vers demain, la prochaine semaine, le mois prochain… avant de voir plus loin.

8. La juste contrepartie

Même s’il ne s’agit pas du premier point évoqué par les personnes que j’accompagne, tout travail mérite « salaire », et que celui-ci soit en phase avec la charge et la qualité de travail ainsi que le niveau de responsabilité. Il s’agit encore trop souvent d’un sujet tabou pour certain chef d’entreprise.

Conclusion

Attention à la surcharge, à ce que l’on aime faire ou ne pas faire, à la répétitivité, au dispersement. Pour se redonner de l’élan, il est nécessaire de clarifier l’urgent de l’important, et du reste afin de définir ce qui peut être délégable.

Comme indiqué en début de newsletter, tout ne dépend pas que de nous. Néanmoins sur chaque point, nous pouvons agir, quelle que soit notre situation :

• Employeurs – Salariés,
• Associés entre eux.
• Parents – Enfants
• Madame – Monsieur.

Vous pouvez aussi serrer les dents pour attendre un jour meilleur… oui mais, quand ?

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