Définition : manager c’est conduire une personne ou une équipe de femmes et d’hommes vers la réalisation des objectifs du groupe et aussi de leurs propres objectifs.
Avec une telle définition, nous pourrions penser « qu’il n’y a qu’à » caler des objectifs précis et que ça va rouler ! Pourtant, en prenant une métaphore automobile, il ne suffit pas de programmer la destination sur le GPS pour arriver à l’endroit voulu, il faut également être attentif au fonctionnement du véhicule, à l’entretien… et y mettre le bon carburant !
Bien évidemment le management d’une équipe demande d’avoir des objectifs clairs et suffisamment précis. Cela ne suffit pas, cela nécessite également une certaine posture faite de plusieurs ingrédients.
Voici les qualités du manager qui feront la différence :
Pensez positivement : dans notre environnement, les informations négatives sont plus souvent relevées que les plus « joyeuses ». C’est humain : l’individu perçoit en 1er lieu ce qui dysfonctionne. Il y a donc des chances pour que l’optimisme ou la joie, qui sont plutôt à contre-courant, entrainent davantage de personnes derrière vous.
Soyez honnête et droit – juste et équitable : il est difficile de demander quelque chose à quelqu’un si on ne le respecte pas soi-même. L’exemplarité est un ingrédient précieux en management, comme en éducation d’ailleurs. Définir un cadre de règles connues de tous et se les appliquer afin d’éviter les écarts de traitement. Dans le cas contraire, votre crédibilité sera remise en cause.
Faites confiance : déléguer, c’est moins de surveillance que d’évaluation interne collective et de partage. Quand un salarié fait quelque chose différemment il doit comprendre les conséquences ou les risques de son action, et dans certaines situations cela peut générer une nouvelle manière de faire.
Communiquez : bien évidement il est nécessaire de parler, d’expliquer pour permettre à l’autre de comprendre, mais il faut surtout écouter, et s’assurer de la bonne compréhension des attendus. Il ne s’agit pas de tout dire (confidentialité oblige), mais on peut fixer des objectifs avec nos collaborateurs, en particulier bien sûr ceux qui les concernent directement.
Coordonnez : avoir une équipe sur la même longueur d’onde, cela ne veut pas dire que tout le monde doit être d’accord sur tout, mais il faut un socle commun : pour aller dans le même sens et garder les bienfaits de la complémentarité.
C’est aussi le partage de votre vision de l’entreprise (la destination du GPS) et le suivi des objectifs clairement définis, et surtout à la portée de votre équipe (c’est le chemin que l’on va emprunter).
Veillez et encouragez l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle : vous êtes un gros bosseur, pour autant il est préférable de montrer l’exemple : votre conjoint, vos enfants, ou d’autres activités vous attendent. La qualité rime rarement avec quantité, un collaborateur serein sera d’autant plus efficace.
Soyez reconnaissant : vous n’échapperez pas à mon point 1 ! Parfaitement humain, vous regardez plus souvent ce qui dysfonctionne, néanmoins si votre salarié a peut-être fait des erreurs, il a aussi mené à bien des projets ou réussi des actions. Bien lui montrer ce qui a marché et ce qui va bien est une belle source de motivation.
Encouragez le développement personnel : l’apprentissage de nouvelles manières de faire ou la formation permettent de répondre aux objectifs de votre entreprise, mais aussi aux objectifs personnels.
Encouragez vos collaborateurs : montrer leur : leurs forces plutôt que leurs points faibles. N’hésitez pas à reprendre les échecs pour expliquer ce qui a échoué puis les motiver à réussir.
Favorisez les relations humaines : rester attentif aux relations pour, le cas échéant, assumer et arbitrer les confrontations nécessaires : c’est un socle incontournable. Une entreprise dans laquelle on se sent bien et « en sécurité » permet une meilleure efficacité.
Dans quelles situations dois-je retravailler mon management ?
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Quand je constate peu ou pas d’évolutions des personnes
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Si il y a un turn-over important
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Si les objectifs ne sont pas atteints
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Si les conflits s’installent de manière pérenne et que l’environnement de travail se dégrade…
Quels sont les comportements les plus courants d’un responsable en difficultés managériales ?
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Je suis très centré sur les échecs, et je les souligne fréquemment
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Je pratique le mini management, par peur de perdre le contrôle
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J’ai des collaborateurs favoris
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J’ai une tendance à l’abus de pouvoir
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Je ne porte que rarement la responsabilité des échecs, je recherche un bouc émissaire, plutôt que d’analyser pour comprendre.
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Je ne suis pas à l’écoute, je reste centrer sur l’objectif sans écouter ce qui nuit à l’équipe.
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J’accepte mal les critiques
Pour finir, si vous voulez adopter une posture managériale positive, vous pouvez travailler davantage votre capacité à définir des objectifs clairs, précis et mesurables en cohérence avec votre vision de l’entreprise et les possibilités de votre équipe. En parallèle, vous pourrez mesurer les moyens nécessaires pour permettre à vos salariés de réussir (formation, investissement, accompagnement…)
Etre manager, c’est travailler (ou retravailler) le sens de l’autre, l’écoute active, l’organisation du travail…
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